Nous sommes des militants associatifs, syndicaux ou politiques, nous soutenons Yacine Djaziri et Glen Chavin-Collin
Pascale Boeuf, Thomas Pagotto, Régis Signarbieux, Monia Zaida
Nous sommes des militants associatifs, syndicaux ou politiques. Nous ne sommes pas au parti socialiste et ne comptons pas y être.
Néanmoins, pour les législatives à Nanterre-Suresnes, nous soutenons le candidat présenté par le parti socialiste, Yacine Djaziri.
Cette situation peut sembler incongrue à certains mais pour nous, elle est en cohérence avec nos parcours et nos engagements. Nous invitons toutes celles et tous ceux qui doutent encore de son engagement à gauche, à consulter sur son blog ses prises de position depuis de nombreuses années.
Il ne s’agit donc pas de choisir entre deux candidats de gauche mais entre deux démarches.
Nous partageons les démarches de démocratie participative, l’idée de faire de la politique autrement de s’adresser aux quartiers populaires. Nous sommes attachés au respect de la parole donnée. Nous affirmons que le mandat politique est une fonction et non un métier… Mais il faut être en adéquation entre ce que l’on dit et ce que l’on fait.
Ainsi en soutenant Yacine Djaziri nous entendons contribuer au renouveau générationnel de nos représentants, au renouveau du débat et des pratiques politiques sur la circonscription.
La gauche ne doit pas se limiter à la parole de quelques militants ou élus, elle doit assumer qu’il existe une diversité de réseaux, d’engagements individuels ou collectifs dans les quartiers, les associations, les syndicats, les partis, qu’ils soient ponctuels ou sur la longue durée.
Yacine est à même, de par son parcours et son énergie, de fédérer cette diversité sans pour autant amoindrir sa dynamique.
Lors des rencontres avec les habitants, des réunions avec des personnes qui n’ont jamais assisté à une réunion politique ; non pas pour déverser une quelconque vérité mais pour écouter et problématiser politiquement les interpellations auxquelles tout candidat doit faire face et pour enrichir ses propositions.
Trois ateliers thématiques sur l’emploi et la formation, l’éducation, les services publics sont mis en place, fourmillent de propositions et définissent un projet clair et cohérent. Les débats sont vifs et sans tabous, on ne demande pas aux participants d’abandonner leurs idées mais de mettre sur la table ce qui leur semble juste et de travailler à la résolution des problèmes. Cette démarche est riche car elle permet de confronter les approches et de sortir de l’entre soi qui sclérose la pensée politique. Nous confrontons nos approches, nos doutes, nos interrogations pour co-élaborer un projet commun au service de tous. Nous interrogeons nos certitudes et nos pratiques politiques en les confrontant au réel.
Cette démarche ne peut avoir lieu aujourd’hui que parce qu’elle existait avant les élections dans les réseaux divers et variés et qu’elle perdurera après la campagne.
Enfin nous pensons qu’une véritable victoire de la gauche ne peut passer que par le refus du cumul et de l’accumulation des mandats ; par la coopération et la co-élaboration des propositions ; le respect de chaque parole, tant qu’elle ne remet pas en cause le bien commun, mérite d’être entendue et intégrée ; par une réforme des institutions et notamment par la fin de la personnalisation à outrance de la vie politique et la concentration des pouvoirs dans les mains de quelques uns ; une amplification des droits sociaux et politiques. Et pour Yacine comme pour nous il n’existe pas de petits ou de
grands combats.
Nous ne donnons pas pour autant carte blanche à Yacine Djaziri. Des luttes devront être menées : par les mouvements sociaux, à l’Assemblée Nationale. Et pour éviter que Yacine ne soit happé, s’il est élu, par l’exercice du pouvoir et qu’il n’y prenne un goût immodéré et intemporel nous devrons l’accompagner et être vigilants.
Ainsi, il s’est engagé à ne pas multiplier les mandats (pas plus de 2 !), à porter nos propositions, à rendre compte de son action, à co-élaborer dans la diversité des approches, à partager son expérience et à mettre à disposition de ceux qui en ont le moins, les ressources nécessaires pour être des sujets politiques, des citoyens et des citoyennes pleins et entiers. Avec lui, nous reprenons à notre compte la formule d’Aristote : « Qui est citoyen ? Est citoyen quelqu’un qui est capable de gouverner et d’être gouverné. »
Avec Yacine exerçons notre citoyenneté, construisons notre candidature à l’image de la circonscription, le renouvellement, le rassemblement de la gauche dans la cohérence, dans la diversité des engagements, des parcours et des générations.
Élisons-nous !
Thomas Pagotto
Régis Signarbieux
Monia Zaida
je m’associe à cette signature.
Moi électeur, je m’associe à ce message de soutien!
Moi électeur, je m’associe à cette démarche de démocratie participative!
Moi électeur, je m’associe à ces confrontations d’idées pour construire ensemble!
Moi électeur, je soutiendrai Yacine Djaziri et Glenn Chavin-Collin!