Des services publics de qualité pour tous
Depuis toujours, le Parti Socialiste a la volonté de faire cohabiter un service public fort, une économie marchande prospère et un tiers secteur ayant une capacité d’entreprendre au profit de l’intérêt général. S’appuyant sur une vision de la société qui place le respect des droits humains, la participation démocratique et la coopération au coeur de ses valeurs, les « Biens communs et Services essentiels » sont au centre de ses réflexions et de son projet
Mais sans les énergies des citoyennes et des citoyens, sans leur volonté et leur confiance, aucune dynamique durable ne peut se construire.
C’est pourquoi il nous faut réfléchir ensemble avec courage, à la redéfinition de concepts tels : service public, mission de services publics, secteur public, organisation de fonctionnement, type de régulation, mode de contrôle des résultats obtenus.
Le service public, modernisé et démocratisé, doit être un outil dynamique participant à la construction d’une nouvelle société, dont on voit bien, chaque jour, qu’une approche purement économique et financière ne peut aboutir qu’à l’échec, et à l’exclusion d’une part de plus en plus importante des citoyens.
Service public de la petite enfance :
Les crèches publiques sont réparties de façon très inégale sur le territoire. Notre circonscription compte jusqu’à plus de deux fois moins de crèches publiques que certaines circonscriptions voisines. Des parents, souvent les mères, sont parfois dans l’obligation d’arrêter de travailler faute de place en crèche ou de moyens pour payer une assistante maternelle. Les maigres aides qui viennent compenser cette situation pourraient pourtant être bien mieux investies : Nous proposons la mise en place d’un service public de la petite enfance, financé largement par une réorientation des aides et des moyens existants. Nous permettrons, comme cela existe dans certains pays du nord de l’Europe, que soit garanti un même accès aux structures d’accueil sur tout le territoire et pour tous les enfants.
Aides aux personnes dépendantes :
A l’horizon 2020, on comptera dans notre département environ 120 000 personnes de plus de 75 ans, soit 10 000 de plus qu’aujourd’hui. 70% d’entre elles, dont la situation de dépendance est identifiée et reconnue, ont d’importantes difficultés pour faire leurs courses. Pourtant 80 % des personnes âgées déclarent ne pas connaître les quatre grands types de dispositifs d’aide existants en leur faveur. Il nous faut donc dès aujourd’hui mettre en place une stratégie adaptée aux espérances de nos ainés. Nous nous sommes donc fixé les priorités suivantes : Nous engagerons une réforme de la dépendance pour mieux accompagner la perte d’autonomie, nous créerons une cotisation pour tous afin de financer l’accompagnement des personnes âgées dépendantes. Nous renforcerons la communication autour du soutien à domicile pour donner à chacun les moyens de demeurer chez lui aussi longtemps qu’il le souhaite. Nous veillerons à une meilleure coordination entre les personnes bénéficiaires et les services intervenants à domicile. Nous veillerons à la protection et aux doléances des personnes âgées fragiles. Enfin, nous encouragerons l’émergence d’un secteur associatif travaillant auprès des personnes âgées.
Sécurité :
Sous le précédent mandat, des milliers de postes de policiers ont été supprimés, faisant augmenter le nombre d’agressions sur les personnes. Sans une majorité à l’assemblée, cette casse ne pourra cesser.
La République doit rattraper, du petit caïd au délinquant financier, tous ceux qui trop longtemps se sont cru au dessus de la loi. C’est pourquoi, en élisant Yacine Djaziri, vous permettrez la création de 1000 postes par an dans la police, la gendarmerie et la justice. Parce que nous savons que le « tout répressif » n’a jamais été la solution, la police de proximité, permettant le lien entre police et habitants, sera rétablie.
L’accès aux soins garanti pour tous :
Depuis plusieurs mois, l’Agence Régionale de la Santé d’Ile-de-France (ARS) travaille au rapprochement des hôpitaux Max Fourestier de Nanterre et Louis Mourier de Colombes. Je suis convaincu de l’impérieuse nécessité de construire un projet médical et de santé partagé sur nos deux villes mettant en commun les compétences et moyens des deux Établissements Publics de santé et articulé avec l’offre sanitaire libérale et les centres municipaux de santé. Je veux, avec tous les acteurs et la population concernée, parvenir à construire un service public hospitalier unique et partagé sur les deux sites, avec une véritable exigence de qualité de soin pour notre territoire.
Allocation d’étude :
Aujourd’hui en France 68% des étudiants sont obligés de se salarier pour financer leurs études. Mis à part quelques exceptions, beaucoup sont en échec comparés à ceux qui sont aidés par leurs parents. Les bourses accordées aux étudiants sont trop peu élevées et en nombre insuffisant. Pourtant, l’Etat consacre aujourd’hui plus d’argent en exonérations fiscales ( ½ part fiscale) pour les familles les plus aisées ayant un étudiant à charge qu’en aides directes pour les étudiants les plus modestes. Ce système laisse donc jouer à plein les inégalités sociales ou familiales. Nous proposons de réorienter les aides existantes sous la forme d’une allocation d’étude fonction des ressources propres de l’étudiant. Une année d’étude représente 8% de productivité en plus. Aider les jeunes à se former est le meilleur investissement pour l’avenir.
Service public de l’eau :
A la convergence d’enjeux multidimensionnels (techniques, environnementaux, territoriaux, économiques et sociaux) l’accès de tous à cette ressource essentielle suppose, tant au niveau national que local, de repenser la « gouvernance de l’eau » dans une logique vertueuse de préservation de la ressource. Relever les défis liés à sa préservation et sa qualité grâce à une coopération entre les territoires pour une distribution équilibrée, tenant compte des questions liées aux prélèvements et à la pollution. Remettre à plat l’ensemble du système de financement et des investissements inéluctables à porter dans les 10 prochaines années, en différenciant petit et grand cycle de l’eau. Favoriser le contrôle des citoyens sur les différents modes de gestion publique (gestion déléguée ou régie publique). Les défis posés par la gestion de l’eau à l’horizon de ces toutes prochaines années sont considérables. Ils ne seront surmontés qu’au prix d’une remise en cause radicale de nos pratiques, de nos modes de vie et de notre modèle économique. Et, bien entendu, d’une volonté politique extrêmement forte.
